Communication Officielle
Jeudi 22 juin 2023, 09h00 (il y a 10 mois) Pourquoi n’agit-on pas plus pour le climat ? Voici la réponse des réseaux sociaux
Pourquoi n’agit-on pas plus pour le climat ? Voici la réponse des réseaux sociaux Les entreprises sont très attendues pour apporter des solutions, mais également pointées du doigt en matière de « greenwashing » Paris, 22 juin 2023 – Dassault Systèmes, Capgemini et Bloom publient aujourd’hui la première édition du Baromètre des réseaux sociaux pour l’action climatique, qui analyse les raisons pour lesquelles, malgré des signes de plus en plus évidents du dérèglement climatique, les actions ne sont pas à la hauteur des enjeux. Le premier frein qui ressort de cette analyse entre février et octobre 2022 est le scepticisme face au « greenwashing ». Cette période a également vu une aggravation de l’éco-anxiété et de la frustration quant au manque d’informations fiables et pertinentes pour guider l’action climatique. Cette étude conjointe a pour objet de mieux comprendre les freins à l’action climatique et comment chacun peut les combattre pour limiter l’impact du réchauffement. Pour cela, Bloom, plateforme d’intelligence artificielle dédiée à l’analyse des réseaux sociaux, a analysé la « conversation mondiale sur le climat » et notamment les freins à l’action climatique, en s’appuyant sur la matrice de référence en la matière1. Sur 8 mois, plus de 330 millions d’acteurs se sont exprimés sur le sujet avec vigueur et passion. Si le climato scepticisme est aujourd’hui marginal (même s’il génère un écho disproportionné, notamment aux Etats-Unis), le débat se concentre maintenant sur la meilleure façon de faire face au problème, dans une année marquée par une aggravation du dérèglement climatique, avec des conséquences humaines dramatiques (vagues de chaleur, sécheresse, incendies, inondations, ouragans…). Les principaux freins à l’action climatique qui ressortent de l’étude 2022 sont, dans l’ordre2 :
« Face au défi climatique, deux éléments feront la différence : la mesure scientifique et juste, ainsi que la collaboration et le dialogue de toutes les parties prenantes. Nos capacités scientifiques de mesure, de simulation et de diagnostic planétaire ont considérablement progressé ces dernières années, permettant des simulations et des projections de plus en plus précises grâce à l’IA. Dans le même temps nous devons renforcer nos capacités à écouter l’ensemble des parties prenantes, les citoyens pour que chacun puisse contribuer aux changements nécessaires à son échelle, déclare Philippine de T’Serclaes, Chief Sustainability Officer, Dassault Systèmes. Pour réussir les transitions du 21ème siècle, il faudra maintenir et renforcer le lien entre la science, le citoyen, l’entreprise et les institutions publiques. A l’âge des plateformes, nous pouvons justement mobiliser de nouvelles capacités de collaboration, d’observation et de communication, ici concernant les réseaux sociaux, pour comprendre les postures et lever les obstacles à l’action climatique. Cette compréhension permettra aux industries d’innover différemment, en mobilisant l’imagination collective. » « L’opinion a acquis une grande maturité dans la compréhension de la lutte contre le changement climatique, et de l’échelle requise, ajoute Cyril Garcia, Responsable mondial des offres ‘Sustainability’ et de la RSE du groupe CAPGEMINI, Membre du Comité de Direction générale du Groupe. Les entreprises sont en première ligne, pour faire évoluer leurs modèles économiques vers une économie plus durable, et pour être plus claires et plus transparentes sur l’impact de leurs actions. Mais elles ne sont pas forcément équipées pour répondre à ces attentes. Leur enjeu va désormais être de travailler plus étroitement avec leurs partenaires et clients pour restaurer la crédibilité et la confiance dans ce débat et embarquer toutes les parties prenantes vers une économie bas carbone. » « L’étude de Bloom révèle que les enjeux du développement durable n’échappent pas à la montée en puissance de la désinformation et des postures d’influences. L’absence de repères forts, entraîne doute, suspicion, découragement, face aux engagements des entreprises ou des États. Il est vital que les marques construisent un nouveau narratif, plus militant, » conclut Bruno Breton, fondateur et PDG de Bloom. Méthodologie A propos de Dassault Systèmes A propos de Capgemini *Capgemini, le futur que vous voulez A propos de Bloom 1 Discourses of climate delay, Lamb et al., Cambridge University Press, 2022. L’article analyse les arguments avancés pour justifier l’inaction contre le changement climatique, et les classe en 4 catégories : la délégation d’autorité (« someone else should take action first »), l’optimisme déconnecté (« disruptive change is not necessary »), la crainte des inconvénients (« emphasize the downsides »), ou le désespoir (« it’s not possible to mitigate climate change »). Pour cette étude, Bloom a également ajouté une 5e catégorie : le manque d’information. 2 En volume de conversations (posts et commentaires) 3 La publication du rapport du GIEC en avril 2022 a provoqué un accroissement de 56% du volume de publications sur les freins à l’action climatique par rapport au mois précédent Pièce jointe
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